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WWF appelle à des stratégies ambitieuses et réalisables face à la Terre qui est aujourd’hui un système en péril

Le 22-10-2024 à 12:00 par Orange
 
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Alors que les cinq prochaines années seront déterminantes pour l’avenir de la vie sur la Terre, WWF demande aux pays , dont Madagascar, qui se sont accordés pour stopper et inverser la perte de la nature d’ici 2030, de mettre en œuvre des plans nationaux plus ambitieux pour la nature et le climat.

Des Stratégies et Plans d’Actions Nationaux pour la Biodiversité (SPANB) ambitieux mais réalisables pour faire face aux enjeux critiques pour la planète sont attendus de ces pays durant la COP 16 qui se déroule actuellement à Cali, en Colombie. WWF appelle également les gouvernements et les entreprises à agir pour éliminer rapidement les activités ayant un impact négatif sur la biodiversité et le climat, et réorienter les financements des pratiques néfastes vers des activités qui permettront d’atteindre les objectifs mondiaux.

D’après la 15e édition du Rapport Planète Vivante (RPV), le monde a perdu 4% de la nature en 2 ans. Le rapport parle d’un niveau de déclin mondial de 69% en 2022, à un déclin de 73% en 2024. A Madagascar, le blanchissement des coraux à cause de la hausse de la température globale des océans, est l’un des phénomènes majeurs qui menacent la productivité des récifs coralliens. Or, ces écosystèmes agissent comme des tampons contre les vagues, les tempêtes et les inondations. L’effondrement de ces écosystèmes, en raison de l’élévation des températures océaniques, pourrait fragiliser la subsistance des 3 millions d’habitants du littoral de Madagascar, alerte WWF.

“Au rythme où les écosystèmes terrestres et marins de Madagascar se dégradent, l’enjeu reste de taille pour la conservation. (…) L’année 2030 marque un point critique dans notre trajectoire, point où la perte de la biodiversité devra être stoppée, pour ensuite pouvoir progresser vers un redressement positif. Nous ne devons pas faillir aux engagements mondiaux auxquels nous avons adhéré car la nature compte sur nous(…)”, a déclaré Nanie Ratsifandrihamanana, Directrice de WWF Madagascar.

WWF poursuit son engagement dans la promotion et la gestion durable du capital naturel à Madagascar. Même si WWF ne peut pas couvrir tout le pays, l’organisation intervient dans des zones, souvent reculées, qui concentrent une importante biodiversité et des écosystèmes vitaux, qui peuvent significativement soutenir le développement socio–économique du pays, s’ils sont préservés et gérés durablement, a soutenu Nanie Ratsifandrihamanana. De plus, l’expertise technique de WWF basée sur la science, acquise tout au long de ces 60 années d’actions à Madagascar, peut être mise à contribution pour aider à inverser la perte de biodiversité, a–t–elle ajouté.

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