Une délégation de la banque mondiale composée de Flopez Calva, Directeur Global de la Pauvreté et de la représentante de l’institution de Bretton Woods à Madagascar, Marie–Chantal Uwanyiligira, ont eu des échanges avec les autorités malgaches, dont le Président de la République, le Premier ministre, quelques membres du gouvernement à l’occasion d’une réunion de travail. La délégation a également rencontré la Présidente de l’Assemblée nationale et des députés de Madagascar. Les échanges ont été axées sur le programme de réformes pour accélérer la croissance inclusive à Madagascar.
Lors de ces rencontres, la Banque mondiale a présenté un rapport global sur la situation de la pauvreté à Madagascar. Ce rapport indique que la pauvreté est un problème persistant qui touche de plus en plus les zones urbaines. A Madagascar, le PIB par habitant a modestement augmenté entre 2013 et 2019 et ensuite dramatiquement chuté, rapporte également la Banque mondiale. Le pays est l’un des seuls pays du monde à présenter une tendance à la baisse du PIB par habitant sur les 70 dernières années, indique–t–elle.
Pour lutter contre le fléau, il est important d’établir un cadre et un climat propice pour stimuler les investissements et créer des emplois décents, a souligné la Banque mondiale. Elle a réaffirmé son engagement à accompagner le Madagascar à mettre en œuvre les réformes pour y arriver. Le Président Rajoelina, lui, a également réaffirmé son total engagement pour une croissance inclusive et durable. “Nous poursuivons le travail entrepris avec la Banque mondiale”, a–t–il déclaré. Quant aux parlementaires, ils ont un rôle crucial à jouer en mettant en place un système législatif efficace pour régir ces actions et garantir que les investissements soient dirigés vers les bonnes initiatives, a–t–on soutenu.
Méira